Le beau temps, ainsi que la chaleur, incite les citoyens de
Sherbrooke à sortir afin d'en profiter. Cependant, certains utilisent ce
prétexte pour se rassembler et la Ville de Sherbrooke, à l'instar de la Santé
publique de l'Estrie, insiste sur l'importance du respect des consignes pour
contrer la propagation de la COVID-19 et de ses variants.
Elle a tenu une conférence de presse vendredi après-midi en
continuant de mettre l'accent sur les mesures sanitaires afin que la région demeure
en zone orange. Étant sous haute surveillance, l'Estrie peut basculer à tout
moment en zone rouge.
« On est heureux, il fait beau, les gens en profitent, on
peut sortir de nos résidences. On a un grand territoire, il faut en profiter
chez nous. Malheureusement, on a constaté qu'il y a eu un relâchement au cours
des derniers jours », déplore le maire de Sherbrooke, Steve Lussier.
Jeudi, notamment, les policiers ont dû intervenir pour divers
rassemblements au cours de la soirée, dont au parc Lucien-Blanchard ou 250 individus
s'étaient donné rendez-vous. Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a décidé
de fermer et d'évacuer le parc, remettant quelques constats d'infraction au
règlement municipal notamment en ce qui concerne l'alcool sur un lieu public. Une
dizaine d'autres parcs ont également été visités afin de sensibiliser les gens
à l'importance de suivre les mesures sanitaires.
« Ce n'est pas le temps de lâcher. Ce n'est pas le temps de
dire que c'est le problème des autres. C'est notre problème commun à tout le
monde et je pense que l'on se doit d'être, encore une fois, de plus en plus
solidaire, pour faire en sorte que l'on puisse passer au travers de ce qui se
passe », insiste Danielle Berthold, présidente du comité de sécurité publique.
La Ville de Sherbrooke invite les gens à profiter du beau
temps, mais à le faire de façon respectueuse en maintenant la distanciation
sociale et le port du masque.
Collaboration
Le directeur du SPS, Danny McConnell, demande la
collaboration de la population afin qu'elle respecte les règles mises en place
par la Santé publique. Il insiste sur le fait qu'elles sont présentes pour le
bien de tous.
« Ce n'est pas de gaieté de cœur que nos policiers et
policières ferment des espaces publics. Toutefois, pour éviter la propagation
de ce virus, ils continueront de le faire, si nécessaire comme exigé par la
Santé publique », explique-t-il.
De plus, en fin de semaine, les patrouilleurs à vélo feront
leur première apparence de l'année. Ils auront notamment à l'œil les espaces
publics de Sherbrooke pour s'assurer du respect des consignes sanitaires.