L'incendie qui a eu lieu sur la rue Dufferin, hier, dans le bâtiment abritant notamment le bar Le Magog a été causé par une défaillance électrique. Les dommages sont évalués entre 250 000 $ et 300 000 $.
Rappelons qu'une vingtaine de pompiers ont maîtrisé l'incendie, hier matin. C'est un passant qui a constaté de la fumée au niveau de la toiture du bâtiment à l'arrière, explique Stéphane Simoneau, directeur du Service contre les incendies de Sherbrooke (SPIS).
« C'est un bâtiment quand même assez vieux, explique M. Simoneau. On l'estime plus que centenaire et contient quatre étages. À l'arrivée de nos pompiers, on a constaté de la fumée au niveau de la toiture, mais aussi des flammes. Il y avait donc de la fumée à la toiture et au rez-de-chaussée. Ça laissait sous-entendre qu'il y avait une propagation au niveau de tous les étages. C'est pour ça qu'on a monté le niveau d'alerte trois pour avoir un nombre d'effectif et de matériel suffisant pour combattre ce genre d'incendie », fait valoir le directeur du Service incendie.
Parce que le bâtiment était muni des gicleurs automatiques, les flammes ont tardé à se répandre. « Cela a probablement eu un effet positif pour retarder l'incendie et la propagation verticale sur les autres étages », précise Stéphane Simoneau.
La cause de l'incendie est liée à une défaillance électrique et non aux dépôts graisseux dans le système de ventilation, explique Dany Robitaille, du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke (SPIS). « On a évalué les dommages entre 250 000 $ et 300 000 $. L'inspecteur a fini son enquête. On a déterminé que le lieu d'origine était au sous-sol du bâtiment dans une section », soutient-il.
Aux dires de M. Robitaille, l'enquête pourrait se continuer. « L'enquête va peut-être se poursuivre plus tard avec les assurances, commente-t-il. Nous, notre mandat était de déterminer le point d'origine et la cause. Ils vont peut-être creuser plus, mais nous savons que c'est électrique au niveau du sous-sol », termine-t-il.