L'équipe mobile d'interventions psychosociales (ÉMIP) continuera d'aider les personnes en situation de crise ou perturbées mentalement pendant les cinq prochaines années. La Ville de Sherbrooke vient d'autoriser le renouvellement du protocole entre le CIUSSS de l'Estrie-CHUS et le Service de police de Sherbrooke (SPS).
Bien en selle pour les cinq prochaines années, l'équipe mobile d'interventions psychosociales (ÉMIP) continuera de circuler dans les rues de la ville de Sherbrooke pour venir en aide aux personnes en situation de crise ou perturbées mentalement. Cette collaboration entre les policiers du Service de police de Sherbrooke (SPS) et les intervenants psychosociaux du CIUSSS de l'Estrie-CHUS était en projet pilote depuis deux ans.
Tous les mercredis, jeudis et vendredis, l'ÉMIP, composée de douze policiers du SPS et de quatre intervenants du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, est en devoir sur le territoire de 16 h 30 à 23 h.
« Leurs interventions visent à éviter les interventions physiques en misant sur des stratégies cliniques adaptées préconisant l'utilisation du réseau de la personne ou des ressources appropriées (urgence, ressources communautaires, urgence-détresse, CLSC), fait valoir la Ville de Sherbrooke. Le travail de ces intervenants consiste à éviter le statu quo habituellement rencontré lors des interventions auprès des personnes en crise ou à l'état mental perturbé, soit l'emprisonnement ou l'hospitalisation. »
Notons qu'au cours des 16 derniers mois, l'ÉMIP a patrouillé pendant 165 jours sur le territoire sherbrookois et elle a dû intervenir dans 295 situations. « Considérant que les policiers ont dû faire face à plus de 1 500 interventions en santé mentale pendant la même période, le Service de police de Sherbrooke recommande que le nombre de soirées de disponibilité de l'ÉMIP soit éventuellement augmenté », indique la Ville.