Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  ARTS & CULTURE / En vedette

S’éloigner de la bête

 Imprimer   Envoyer 
Photo : Trois romans en trois ans. C’est l’objectif que s’était fixé David Goudreault. Abattre la bête est le couronnement de ce beau défi devenu une grande aventure littéraire pour l’auteur sherbrookois.
Cynthia Dubé Par Cynthia Dubé
cdube@estrieplus.com
Lundi le 10 avril 2017

Trois romans en trois ans. C'est l'objectif que s'était fixé David Goudreault. Abattre la bête est le couronnement de ce beau défi devenu une grande aventure littéraire pour l'auteur sherbrookois.

La bête à sa mère, La bête et sa cage, Abattre la bête. Une trilogie surprenante qui entremêle l'humour, le drame et l'absurdité, à travers l'histoire d'un héros sans nom, un orphelin abattu, un personnage déséquilibré, délinquant, raciste, borné, toxicomane et alcoolique (oui, il est tout ça son héros, et bien plus encore).

Après des années d'écriture, David Goudreault boucle la boucle pour se lancer dans de nouveaux projets. Mais ce n'est pas sans une certaine tristesse que l'auteur, poète et slameur tourne la page.

«Non seulement je me suis attaché au personnage, mais je lui ai écrit une lettre d'adieu, raconte David. Je considère que je vais vraiment avoir un deuil à faire, car j'ai vécu avec lui intensément tous les jours pendant des années! J'ai l'impression de connaitre ce personnage encore mieux que certains de mes proches. Il y aura aussi le deuil d'abandonner ce véhicule-là, cette opportunité littéraire qui me permettait d'aller tellement loin dans mes propos, dans mes délires et dans la façon d'endosser le rôle du raciste, borné et fermé d'esprit», raconte celui qui travaille déjà sur un nouveau projet d'écriture, dans un univers à l'opposé de sa trilogie.

David Goudreault l'admet, il a senti sur ses épaules une certaine pression lors de l'écriture d'Abattre la bête. La grande finale de la trilogie allait-elle être aussi appréciée que ses deux premiers romans? La réponse est oui, certes. La finale est surprenante et efficace.

«C'est certain que je suis content de la réaction de ceux qui l'ont déjà lu. Il y avait la pression du succès des premiers romans; la fameuse comparaison entre les livres. Je voulais extraire le maximum de potentiel du personnage sans étirer la sauce, d'où l'idée d'écrire un roman qui se déroule à Sherbrooke, un autre en prison et le dernier à Montréal.»

Au grand écran, bientôt

Le projet de mettre au grand écran le premier roman de la trilogie La bête à sa mère avance grandement. Tout comme dans le livre, l'histoire se déroulera à Sherbrooke. David et le réalisateur Simon Sauvé ont d'ailleurs terminé l'étape du repérage dans la ville.

Prochaine étape? «On commence maintenant à parler de casting et à avoir des noms. Je mijote un projet musical aussi, j'aimerais être impliqué dans la bande originale du film», souligne-t-il.

Et quel genre de comédien voit-il pour camper le rôle de son héros? «Plusieurs personnes nous proposent Pierre-Luc Funk. Moi j'aimerais bien un acteur très peu connu, qui sera surprenant.»

Notons que le livre La bête à sa mère sera aussi disponible en anglais dans tout le Canada et aux États-Unis, dès l'automne.

Aider les autres par l'écriture

Travailleur social de formation, David Goudreault a délaissé pour le moment cette carrière, pour se consacrer à son art. Passionné de l'humain sous toutes ses coutures, David n'a pas vraiment l'impression d'avoir abandonné son métier.

«En fait, je ne me suis jamais autant senti utile envers ceux qui en ont besoin. Je donne toujours des conférences dans les prisons, dans les centres jeunesse et dans les écoles», explique l'artiste qui s'inspire d'ailleurs de ses années de métier passées dans les centres, les écoles et dans la rue pour écrire.

La trilogie de David Goudreault est publiée aux éditions Stanké.


  A LIRE AUSSI ...

« Avant que le rideau ne tombe encore » : une comédie musicale renversante présentée par les élèves de l’école Mitchell-Montcalm de Sherbrooke

Jeudi le 11 avril 2024
« Avant que le rideau ne tombe encore » : une comédie musicale renversante présentée par les élèves de l’école Mitchell-Montcalm de Sherbrooke
Quoi faire ce weekend en Estrie

Vendredi le 12 avril 2024
Quoi faire ce weekend en Estrie
Petits bonheurs : un festival dédié aux poupons et aux jeunes enfants

Mardi le 9 avril 2024
Petits bonheurs : un festival dédié aux poupons et aux jeunes enfants
NOS RECOMMANDATIONS
Zone de guerre

Mercredi le 17 avril 2024
Zone de guerre
Une dame blessée et quatre chiens décédés dans un incendie à Sherbrooke

Lundi le 15 avril 2024
Une dame blessée et quatre chiens décédés dans un incendie à Sherbrooke
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec

Mercredi le 17 avril 2024
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
Jasons Théââââââtre
Jeudi, 18 avril 2024
Le trac du printemps… des Ateliers-théâtre

Daniel Nadeau
Mercredi, 17 avril 2024
Zone de guerre

François Fouquet
Lundi, 15 avril 2024
La peur, l’agacement, l’émerveillement

inscription infolettre 600
Zone de guerre Par Daniel Nadeau Mercredi, 17 avril 2024
Zone de guerre
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants Par Julie Meese Mardi, 16 avril 2024
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants
Danielle Berthold a refusé le poste de mairesse suppléante de la Ville de Sherbrooke Par Julie Meese Lundi, 15 avril 2024
Danielle Berthold a refusé le poste de mairesse suppléante de la Ville de Sherbrooke
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2024 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous