L'auteur et slameur sherbrookois David Goudreault vient d'annoncer que son roman La bête à sa mère est finaliste pour le prestigieux Prix Ringuet de l'Académie des Lettres du Québec.
Ce serait un 3e prix pour La bête à sa mère et son auteur David Goudreault, lauréat du Grand prix littéraire Archambault et du prix des Nouvelles voix de la littérature. Quant au lauréat pour le Prix Ringuet de l'Académie des Lettres du Québec, il sera dévoilé le 12 octobre.
«C'est un prix très prestigieux, parce que c'est la qualité du roman qui est reconnue. Ce n'est pas un prix remis dans le cadre de la sortie d'un premier livre. Juste de faire partie des finalistes est une belle reconnaissance», indique David Goudreault, qui recevra dans quelques heures un prix hommage de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), dans le cadre de la Semaine des écoles publiques.
L'auteur s'est toujours fait un devoir de transmettre sa passion pour les mots aux jeunes dans les écoles. Et quel genre d'ado était-il? «J'étais un élève turbulent. Je n'aimais pas l'école. Je n'étais bon qu'en français. En fait, j'étais bon dans les langues, tant en classes que dans la cour de récréation! », lance-t-il en riant.
La bête à sa mère dans les rues de Sherbrooke
Il y a quelques mois, David Goudreault annonçait que le premier roman de sa trilogie, La bête à sa mère, paru en avril 2015, prendra vie au grand écran au cours des prochaines années. Puisque l'histoire se déroule à Sherbrooke, David Goudreault et le réalisateur Simon Sauvé ont convenu que le film serait tourné ici. Le réalisateur était d'ailleurs à Sherbrooke la semaine dernière, afin de faire du repérage dans les rues de la ville.
Après les romans La bête à sa mère et La bête et sa cage, les lecteurs pourront lire le dernier tome de cette trilogie, Abattre la bête, dans quelques mois.