Une consultation régionale en matière de sécurité nationale a eu lieu le 12 octobre dernier, à l'Université de Sherbrooke. La députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, était sur place afin de discuter des enjeux liés aux lois et politiques canadiennes en matière de sécurité nationale et du phénomène de radicalisation.
Cette consultation, qui était animée par le professeur David Morin, vice-doyen aux études supérieures et affaires internationales à l'Université de Sherbrooke et co-directeur de l'Observatoire sur la radicalisation et l'extrémiste violent, avait pour but de partager idées et préoccupations sur plusieurs thèmes, tels que la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, la cybersécurité ainsi que l'encadrement du renseignement.
Parmi les quelque soixante participants, dont de nombreux étudiants, plusieurs ont reconnu l'importance du partage d'informations entre les différences agences de renseignement et de sécurité pour ainsi faciliter les enquêtes au pays. Les participants sont également favorables à l'initiative du gouvernement de créer un Comité parlementaire sur la sécurité nationale et le renseignement afin de de veiller à ce que nos droits et libertés soient protégés.
De plus, la question d'établir une bonne communication avec les communautés culturelles a été soulevée par les participants de cette soirée. Selon eux, les personnes immigrantes n'ont pas toujours la même appréciation du rôle et des services de sécurité et du gouvernement, en raison de leurs expériences vécues par le passé dans leur pays d'origine.
«J'ai senti la majorité des participants, des étudiants pour la plupart, assez ouvert à un plus grand partage des informations personnelles entre les agences de sécurités nationale, à condition que le gouvernement se dote de mécanismes de surveillance strictes et transparents», a indiqué Marie-Claude Bibeau.
Il est important de noter que cette consultation permettra d'orienter le travail du gouvernement, qui s'est engagé à orienter les éléments problématiques de la Loi antiterroriste de 2015 (C-51) afin de proposer de nouvelles mesures législatives.
Vous pouvez également participer à la discussion en ligne au www.securitepublique.gc.ca