Le Centre Marie-Léonie Paradis a accueilli hier ses premiers visiteurs dans son espace muséal aménagé à l'intérieur de la Basilique-Cathédrale Saint-Michel. L'exposition présente différents aspects de la vie de Mère Marie-Léonie et de l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille qu'elle a mise sur pied en 1880.
Hier avait lieu la cérémonie d'ouverture du Centre Marie-Léonie Paradis dans la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Les visiteurs présents ont pu contempler l'espace muséal présentant différents objets et citations qui illustrent des aspects de la vie de Mère Marie-Léonie et des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.
Le musée, qui prenait place dans la Maison générale des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, a dû être déplacé en raison du déménagement de la communauté.
« Créer un nouvel espace muséal n'est pas chose facile, a confié Sœur Rachel Lemieux, directrice du Centre Marie-Léonie Paradis. C'est ce que nous avons compris après quelques tentatives infructueuses qui visaient à assurer un avenir au musée existant. »
« Le transfert de la relique de bienheureuse Marie-Léonie à la Basilique-Cathédrale Saint-Michel est venu changer le cours des choses, a-t-elle ajouté. Grâce à l'ouverture et à l'accueil de Mgr Luc Cyr, archevêque, ce projet a pu être réalisé dans ce lieu exceptionnel. Nous lui en sommes profondément reconnaissantes. »
Rappelons qu'un comité de cinq Petites Sœurs de la Sainte-Famille a été créé en 2015 avec les services du muséologue Michel Forest pour compléter le projet. « [Le comité a cherché] à créer un musée qui, tout en respectant le lieu, puisse favoriser l'intériorité de la mémoire », a souligné Sœur Rachel.
Un hommage à Mère Marie-Léonie
La Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke conserve les artéfacts en lien avec Mère Marie-Léonie. Quatre alcôves conservent différents objets à sa mémoire. « Notre souci était de transmettre notre message, de le rendre le plus accessible possible », a commenté Sœur Denise Pomerleau, supérieure générale de la communauté des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.
« Nous vivons encore aujourd'hui les valeurs de simplicité de service et de prière que nous a livré notre fondatrice Mère Marie-Léonie, a-t-elle ajouté. Elle demeure bien vivante en chacune de nous et parmi nous comme communauté par ses valeurs que nous affectons et que nous voulons proposer à d'autres. Déménager notre musée ici est pour nous une manière de partager ces valeurs avec un public plus large. »
Parmi les artefacts présents dans les alcôves, on retrouve entre autres des costumes religieux, des insignes, des statuettes et la liste s'étire encore. « Dans ce projet, j'insistais pour que ce soit les religieuses qui nous parlent, a expliqué le muséologue Michel Forest. Que ce soit leur histoire qu'elles-mêmes racontent. Je voulais qu'on fasse une exposition qui reflète ce que les Sœurs ont été. Je suis très content. Elles ont été très généreuses dans leurs explications. »
La connaissance religieuse a parfois tendance à diminuer, mais pour M. Forest, il était important de passer un message. « Ces femmes ont voué leurs vies au service de l'humanité et de l'évangile, a-t-il précisé. On voulait insister sur la richesse de la vie intérieure par leur mission et leur spiritualité. Mon rôle était de les faire parler. »
Notons que la relique de Marie-Léonie Paradis a été transférée à la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke le 31 mai dernier. Plus de 600 personnes de différents endroits de la province ont participé à l'événement.