La conduite avec les capacités affaiblies est un problème sur les routes. Que ce soit par la drogue ou bien l'alcool. Même si ce comportement est difficile à éliminer, il n'en demeure pas moins que les gens sont de plus en plus conscientisés. C'est donc dire que la situation ne peut que diminuer, explique Samuel Ducharme, porte-parole du Service de police de Sherbrooke (SPS).
Les gens sont de plus en plus conscientisés concernant la conduite avec les capacités affaiblies par la drogue ou l'alcool. Si cette problématique est difficile à éliminer, il n'en demeure pas moins qu'elle semble être en diminution.
« En tant que patrouilleur, je pense que c'est de moins en moins pire parce que les gens sont de plus en plus conscientisés, indique Samuel Ducharme, porte-parole du SPS. Ce qui fait que la situation ne cesse pas, c'est l'altération du jugement. C'est propre à l'alcool et à la drogue d'altérer le jugement. C'est pour ça que ça n'arrêtera jamais, mais que ça peut diminuer avec la conscientisation », précise-t-il.
Quelques distinctions
Lorsqu'il est question de conduite avec les capacités affaiblies, il est important de différencier la drogue de l'alcool. En effet, dans le cas de l'alcool, le patrouilleur peut en venir à deux conclusions : soupçons que l'individu a consommé de la boisson ou soit qu'il a des motifs raisonnables de croire qu'il dépasse la limite.
« Pour conduire le fautif au poste de police et le soumettre à l'alcootest, le patrouilleur doit avoir des motifs, commente M. Ducharme. S'il a seulement des soupçons de croire que le conducteur dépasse la limite, le patrouilleur doit aller chercher ses motifs. Pour ce faire, il y a les épreuves de coordination (marcher sur la ligne, toucher le bout du nez) ou bien souffler dans le petit appareil (ADA) ou simplement poser des questions. Quand les motifs sont finalement présents parce que par exemple l'ADA illustre échec, à ce moment, tu peux procéder à l'arrestation et emmener la personne au poste pour qu'elle souffle dans l'alcootest et avoir le taux exact », souligne-t-il.
En ce qui concerne la conduite sous l'effet de la drogue, la procédure est sensiblement la même : soupçons et motifs. « La seule façon d'en venir aux motifs, c'est de parler et d'aller chercher des indices ou de faire des épreuves de coordination, indique M. Ducharme. Si tu arrives sur les lieux et que tu vois les effets de la drogue sur la personne, tu peux l'arrêter et l'emmener au poste. Pour la drogue, la personne doit rencontrer un agent évaluateur. Il y a donc un questionnaire, des épreuves de coordination et des tests au niveau des yeux et un test d'urine. C'est à la suite de ça qu'on dépose ou non des accusations pour capacités affaiblies », termine-t-il.